L’ascendant psychologique pris jeudi dernier par l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA TG) sur la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) sera confirmé ce samedi 23 avril à l’occasion de la finale du championnat universitaire de volley-ball masculin.
L’on se souvient que les hommes de Désiré Kouete avaient battu non sans peine eux de Marcel Agbodjavou par 3 sets à 0. Ce match considéré comme test pour ce dernier a failli être un repère cet après-midi à l’issue du premier set.
L’ESA TG triomphe à l’usure
Très entreprenante, la FSS a planté le décor d’entrée de jeu en opposant une farouche résistance à son adversaire. Elle s’adjuge à l’arrachée le premier set 25-23 et nourrit des espoirs d’exploit.
Mais l’ESA TG se réveillera au second set en dépit de la hargne de la jeunesse de la FSS. En effet, la qualité des réceptions de Kossivi Amelekpo Pascal, sociétaire de l’Etoile filante prêté à Dov’es, et surtout la précision des smashs de Florent Apezoumon, également joueur de l’Etoile du côté de l’ESA TG, auront permis de faire la différence, 25-23.
Suite à cela, les réflexes et l’expérience trouvent désormais leur place dans le jeu. Quand l’ESA TG désormais en confiance déroule, la jeunesse de la FSS est à la rue, commettant des fautes de débutants, lâchant de précieux points à un adversaire sans pitié ; 25-16 au 3è et 25-18 au 4 set, synonyme de sacre. Pour Désiré Kouete, « au début j’ai méconnu mes joueurs. C’était comme s’ils dormaient. Il a fallu qu’ils soient piqués avant qu’ils ne réalisent que nous sommes en train de disputer une finale et qu’il faudrait mettre les bouchées doubles ». Quant à Marcel Agbodjavou, il estime que l’objectif a été atteint « Nous prenons cette défaite avec fair play car notre objectif était d’arriver en finale. Nous sommes un peu déçus quand on voit le début qu’on avait fait et les réglages apportés. Malheureusement, mes jeunes n’ont pas mentalement et physiquement tenus ».
Regards croisés des acteurs sur le niveau de la compétition
Plusieurs acteurs de la discipline ont fait le déplacement de l’UL pour suivre cette finale. Cette rencontre leur a permis, après les années de pause en raison de la pandémie du covid-19, de s’exprimer sur niveau de jeu des volleyeurs.
Pour Ibrahima Baba Traoré, coach de la police nationale par exemple, il y a une normale régression mais du potentiel à exploiter. « Le niveau est un peu bas. Il y a de cela deux ans c’était très relevé. Nous ressortons d’une longue saison morte et les athlètes ne sont pas encore assez en jambes », a-t-il confié.
Même son de cloche du côté de Luc Kwadzo, encadreur à l’UL dans la discipline qui a néanmoins loué les efforts de promotion de ce sport à travers le plateau d’infrastructures construit par les autorités universitaires. « Cette plateforme rénovée attire. Mais au niveau du jeu il y a beaucoup de manquements même si nous avons eu du plaisir durant cette compétition. Le jeu est tellement classique et il y a beaucoup de choses qui ont flotté », dira-t-il.
Lebema.
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